Le chef Guy Savoy, en tête du palmarès de la Liste
di Informacibo
Ultima Modifica: 04/12/2016
Le chef de l’hôtel de La Monnaie, à Paris, obtient la note suprême de 99,75 sur 100 au classement des 1 000 meilleurs restaurants du monde établi par La Liste.
Guy Savoy arrive en tête du classement des 1 000 meilleurs restaurants du monde dans l’édition 2017 de La Liste. Il succède à Benoît Violier (Crissier, Suisse) qui s’est donné la mort le 31 janvier. Ce palmarès a été lancé, en 2015, par l’ambassadeur Philippe Faure à l’initiative du ministère des affaires étrangères.
Dans la première édition, le chef, installé à l’hôtel de La Monnaie, à Paris, figurait en quatrième position. Il devance cette année Kyo Aji (Minato, Tokyo) et Eric Ripert (Le Bernardin, New York), seconds ex aequo. La famille Roca (Gérone), Alain Ducasse au Plaza Athénée, Massimo Bottura (Modène), Kyubey (Tokyo) et Jean-Georges (New York) occupent ex aequo la troisième place.
Six établissements, avec une note de 99 sur 100, sont au quatrième rang : Franck Giovannini, successeur de Benoît Violier, Peter Knogl (Cheval blanc, Bâle), Régis et Jacques Marcon (à Saint-Bonnet-le-Froid, en Haute-Loire), Arnaud Lallement (L’Assiette champenoise, Reims), Joël Robuchon (Tokyo), Da Vittorio (Brusaporto, Italie).
La Liste consacre une nouvelle fois la gastronomie japonaise avec 116 restaurants, la plus représentée dans le classement devant la France (113 restaurants) et la Chine (Hongkong et Macao inclus). A noter, l’excellente performance des restaurants suisses (40), rapportée à la taille du pays, et la forte progression de l’Australie (10e pays le mieux représenté avec 27 restaurants). Cette année, une sélection de plus de 10 000 adresses « Best Value » a aussi été établie. Il s’agit pour l’essentiel d’établissements reconnus par la critique, offrant une cuisine de grande qualité à des prix raisonnables. L’Italie s’impose nettement dans cette section.
Guy Savoy arrive en tête du classement des 1 000 meilleurs restaurants du monde dans l’édition 2017 de La Liste. Il succède à Benoît Violier (Crissier, Suisse) qui s’est donné la mort le 31 janvier. Ce palmarès a été lancé, en 2015, par l’ambassadeur Philippe Faure à l’initiative du ministère des affaires étrangères.
Dans la première édition, le chef, installé à l’hôtel de La Monnaie, à Paris, figurait en quatrième position. Il devance cette année Kyo Aji (Minato, Tokyo) et Eric Ripert (Le Bernardin, New York), seconds ex aequo. La famille Roca (Gérone), Alain Ducasse au Plaza Athénée, Massimo Bottura (Modène), Kyubey (Tokyo) et Jean-Georges (New York) occupent ex aequo la troisième place.
Six établissements, avec une note de 99 sur 100, sont au quatrième rang : Franck Giovannini, successeur de Benoît Violier, Peter Knogl (Cheval blanc, Bâle), Régis et Jacques Marcon (à Saint-Bonnet-le-Froid, en Haute-Loire), Arnaud Lallement (L’Assiette champenoise, Reims), Joël Robuchon (Tokyo), Da Vittorio (Brusaporto, Italie).
La Liste consacre une nouvelle fois la gastronomie japonaise avec 116 restaurants, la plus représentée dans le classement devant la France (113 restaurants) et la Chine (Hongkong et Macao inclus). A noter, l’excellente performance des restaurants suisses (40), rapportée à la taille du pays, et la forte progression de l’Australie (10e pays le mieux représenté avec 27 restaurants). Cette année, une sélection de plus de 10 000 adresses « Best Value » a aussi été établie. Il s’agit pour l’essentiel d’établissements reconnus par la critique, offrant une cuisine de grande qualité à des prix raisonnables. L’Italie s’impose nettement dans cette section.
Sans le succès du 50 Best, le classement San Pellegrino aux méthodes discutables, et sans ce sentiment diffus d’injustice qu’il a toujours suscité à l’égard de la France, l’idée de cette « Liste » ne serait sans doute jamais venue à ses auteurs.
Elle propose en effet une autre lecture de la gastronomie mondiale selon une méthodologie qui se veut « rigoureuse, objective et transparente » et a été conçue comme un agrégateur, un classement des classements. Pour chaque restaurant, elle synthétise l’ensemble des évaluations disponibles en ligne (TripAdvisor, Yelp…), ou sur papier (guides gastronomiques, publications spécialisées). Près de 400 sources ont été utilisées, des plus établies (guide Michelin, New York Times…) aux plus récentes (guide Carême des Emirats arabes unis, magazine angolais Rotas y Sabores…).
Elaborée par une équipe restreinte de spécialistes sans dépenser un centime d’argent public, elle est entièrement financée par les sponsors, parmi lesquels on note cette année la présence de San Pellegrino, transfuge du 50 Best.
Les notes attribuées par les différents guides sont harmonisées et pondérées selon leur fiabilité grâce un algorithme magique. Il en résulte un score global compris entre 0 et 100, arrondi au quart de point, qui détermine la place du restaurant dans le classement et génère des catégories ex aequo. Ainsi le Top 14 est-il réparti en quatre groupes aux notes comprises entre 99,75 et 99. Seul Guy Savoy obtient la note suprême (99,75).
N’ayant toujours pas vocation à être imprimée, La Liste permettra à partir du 5 décembre l’accès aux restaurants sélectionnés grâce à une application téléchargeable gratuitement sur iPhone en six langues (français, anglais, espagnol, portugais, chinois et japonais). Et Philippe Faure de conclure : « C’est, croyons-nous, le juste rôle de notre pays de rendre service aux voyageurs et aux gourmets du monde entier».
(Da Le Monde)
Elle propose en effet une autre lecture de la gastronomie mondiale selon une méthodologie qui se veut « rigoureuse, objective et transparente » et a été conçue comme un agrégateur, un classement des classements. Pour chaque restaurant, elle synthétise l’ensemble des évaluations disponibles en ligne (TripAdvisor, Yelp…), ou sur papier (guides gastronomiques, publications spécialisées). Près de 400 sources ont été utilisées, des plus établies (guide Michelin, New York Times…) aux plus récentes (guide Carême des Emirats arabes unis, magazine angolais Rotas y Sabores…).
Elaborée par une équipe restreinte de spécialistes sans dépenser un centime d’argent public, elle est entièrement financée par les sponsors, parmi lesquels on note cette année la présence de San Pellegrino, transfuge du 50 Best.
Les notes attribuées par les différents guides sont harmonisées et pondérées selon leur fiabilité grâce un algorithme magique. Il en résulte un score global compris entre 0 et 100, arrondi au quart de point, qui détermine la place du restaurant dans le classement et génère des catégories ex aequo. Ainsi le Top 14 est-il réparti en quatre groupes aux notes comprises entre 99,75 et 99. Seul Guy Savoy obtient la note suprême (99,75).
N’ayant toujours pas vocation à être imprimée, La Liste permettra à partir du 5 décembre l’accès aux restaurants sélectionnés grâce à une application téléchargeable gratuitement sur iPhone en six langues (français, anglais, espagnol, portugais, chinois et japonais). Et Philippe Faure de conclure : « C’est, croyons-nous, le juste rôle de notre pays de rendre service aux voyageurs et aux gourmets du monde entier».
(Da Le Monde)
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